[FanFiction] StarGate SG-20 - S1.E08 - Couvre-Feu

Fanfiction StarGate SG-20, ici vous trouverez les épisodes au fur et à mesure.
Merci BelXander

[FanFiction] StarGate SG-20 - S1.E08 - Couvre-Feu

Message par BelXander le 04 Sep 2011, 19:33


Cette création est une fan-série, créée pour le plaisir par un fan pour des fans et n’a pas pour but de concurrencer ou de faire du tort à tout ce qui se rapporte à l’univers StarGate (films, séries, produits dérivés…).
StarGate ne m’appartient pas et est une marque de Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. All Rights Reserved. Tous droits réservés.
Interdiction de copier ou d’utiliser, même partiellement, de distribuer, ou de publier cette réalisation sans l’accord de leurs deux auteurs. Merci.

STARGATE
SG – 20


Une fan-fiction créée par BelXander

Écrit par : BelXander
Scénario de : BelXander
Relu et Corrigé par : Loïc Solaris & Elanor

Avant-propos
La saison 1 de StarGate SG-20 se déroule en parallèle avec la saison 7 de StarGate SG-1. Cette fan-série peut très bien s’incruster dans l’univers ‘réel’ de StarGate. J’ai pour vocation de ne pas créer d’incohérences et de respecter tout ce qui se rapporte à la série autant que possible. Je vous remercie de lire ma fan-fiction et j’espère que vous y prendrez plaisir.


Dramatis Personae

Équipe SG 20 (F)

Major Alex Raziel – Chef de Mission, Premier Secours
Capitaine Frédérick Zedar – Éclaireur, Docteur en Archéologie
Capitaine Loïc Solaris – Scientifique, Docteur en Astrophysique et Pilote
Lieutenant Romain Bahamut – Destruction, Soutien, Relation
Lieutenant Vincent Necrona – Tactique, Stratégie

Autres membres

Capitaine Yohann Tajiri – Tactique, Soutien
Capitaine Damien Hisoka – Relation, Docteur en Histoire et Mythologie
Docteur Sarah Blanche – Scientifique, Docteur en physique nucléaire

Équipe SG 1 (USA)

Colonel Jack O’Neill – Chef de Mission
Major Samantha « Sam » Carter - Scientifique, Astrophysique, Premier Secours
Jaffa Teal’C - Éclaireur, Soutien
Docteur Daniel Jackson – Premier Contact, Relation, Archéologie

Personnel de la Base
Général George Hammond – Chef du Complexe SG-C
Docteur Janet Fraiser - Médecin-Chef du SG-C
Sergent Walter Harriman - Opérateur de la Porte des Étoiles



Synopsis

Les États-Unis et la Russie ont informé le Royaume-Uni, la France et la Chine de l’existence de la Porte des Étoiles. Comme la Russie a son Équipe StarGate, SG-18, les autres pays veulent aussi en avoir une, pour jouer sur le destin de la Terre. Les États-Unis acceptent et sont alors créées SG-19, l’équipe britannique ; SG-20 l’équipe française ; et SG-21 l’équipe chinoise. Peu après, le Canada, l’Allemagne et le Japon sont mis au courant et ont leurs équipes, respectivement, SG-22, SG-23 et SG-24.

L’équipe française, SG-20, est portée disparue au cours d’une mission. Le Stargate Command est débordé à cause des offensives du Grand Maître Goa’Uld Anubis, plus menaçant que jamais après la destruction d’Abydos, et ne peut pas envoyer une équipe en recherche. La France mobilise alors 4 de ses meilleurs éléments dans le but de reformer l’équipe autour de son leader. Nous suivons leurs aventures…



Épisode 8 : Couvre-Feu


Le grand hangar était vide. L’équipe SG-20 n’avait pas trouvé sa cible. Vincent se demandait comment cela était possible. Ils avaient parfaitement opéré et tout s’était bien passé. Ils avaient éliminé les quelques gardes présents sans difficultés et avaient facilement atteint le lieu où devait se trouver le vaisseau. Mais la place était vide. Il n’y avait rien. Tous les français étaient dépités. Où avaient-ils échoués ? Avaient-ils mis trop de temps pour arriver au hangar ?
Mais alors que SG-20 quadrillait la zone pour un maximum de sécurité, Romain heurta quelque chose. Quelque chose d’invisible. Tous comprirent instantanément. Mais il était déjà trop tard. Le camouflage optique du vaisseau se désactiva et les tourelles se pointèrent sur l’équipe de la Tau’Ri. Des gardes Jaffas sortirent de l’imposant bombardier l’arme à la main et se mirent à tirer. Les projectiles rougeoyants fusèrent en direction des membres de SG-20 qui n’eurent que le temps de prendre leurs armes avant de s’effondrer. Ces Jaffas là étaient pour une fois très précis. Et leur nombre était bien trop important pour que les cinq français puissent contrer cette attaque.
Ils avaient été trop négligents et s’étaient fait prendre par une ruse de débutant. Une ruse qui aurait pu leur couter la vie.

Les explorateurs se relevèrent, aidés par les faux Jaffas. Cet entrainement avait été éprouvant et avait très mal fini. S’ils avaient été en mission réelle, ils seraient tous morts ou tombés aux mains de l’ennemi. Vincent en eut froid dans le dos. Il gesticula un peu pour se remettre du choc qu’infligeaient les projectiles des Ihn’Tar et qui étaient très désagréable.

- Débriefing avec le général Hammond à 14h, déclara le colonel Reynolds, leader de SG-3, déguisé en primat. Et cet entretien servira aussi de briefing pour votre prochaine mission.

SG-20 acquiesça, l’air abattu. Cet échec les avait plus touché qu’on pouvait le penser. En commençant à sortir de la zone d’entrainement, le colonel s’aperçu du moral des troupes et décida d’intervenir.

- Hé ! Vous en faites pas les gars, ce n’était qu’un entrainement. Il ne faut pas autant vous prendre la tête pour ça. Je sais qu’en mission réelle, vous êtes deux fois plus prudents et donc vous vous ne seriez pas fait avoir pas cette ruse minable.

- Je ne sais pas, avança le major Raziel.

- Vous aviez parfaitement avancé jusque là. Votre stratégie d’infiltration était très bonne et votre assaut parfait dans les moindres détails. La finition était certes moins bonne, mais je suis sûr que si vous aviez découvert le piège, vous vous en seriez sorti avec aisance, essaya de rassurer Reynolds.

- Sûrement, fit le leader de l’équipe française, qui ne parvenait pas à se retirer de la tête l’échec récent.

Même si ce n’était qu’un entrainement, cela lui rappelait trop le semi-échec lors de l’attaque de la mine prison d’Apis et surtout qu’à cause de cet assaut, cela avait déclenché une contre attaque. La Terre aurait pu perdre la base Alpha. D’ailleurs celle-ci n’était plus en sécurité et la recherche d’un nouveau site était d’actualité. SG-20 ne pouvait s’arrêter de penser que tout était de leur faute.
Le colonel Reynolds le comprit. Il faudrait qu’il parle à Hammond avant leur entretien avec le chef du SG-C.


Les cinq français arrivèrent dans la salle du briefing alors que le général de la base sortait tout juste de son bureau. Necrona salua comme le reste de l’équipe et ils s’assirent tous. Vincent regarda alentour et constata qu’il se sentait bien dans cette base, même si les dernières missions avaient été risquées et plutôt éprouvantes, il ne se voyait pas arrêter et faire autre chose maintenant qu’il connaissait la vérité. Il comprenait son supérieur qui n’avait pas pu arrêter. Il le regarda brièvement avant de fixer son regard sur Hammond qui commença à parler :

- SG-20, nous allons parler de votre dernier entraînement, ainsi que de votre prochaine mission. Le colonel Reynolds m’a fait un rapport sur votre simulation d’infiltration. Il vous a très bien noté, malgré l’erreur que vous avez pu commettre sur la fin.

- Oui, nous n’avons pas été assez prudent, tenta d’expliquer le major Raziel.

- Je vois. Mais je veux que vous sachiez que cela ne doit pas vous affecter. Ce n’était qu’une simulation. De plus, toute votre opération avant ça s’est extrêmement bien déroulée et vous avez réussi à vous infiltrer avec brio.

- Oui, mais il n’empêche que notre mission est un échec, lâcha le major.

- Elle s’est mal terminée, en effet. Mais il ne faut pas vous prendre trop la tête là-dessus. L’embuscade était parfaitement tendue et vous êtes tombés dedans comme beaucoup. Il ne faut pas que vous vous reprochiez quoi que ce soit.

- Mais…, si cela avait été en condition réelle, nous serions morts et vous attendriez toujours de nos nouvelles, intervint Alex.

- Mais ce n’était pas le cas. Ce n’était qu’un entraînement. Il faut que vous le preniez comme tel. Cette erreur que vous avez commise, au moins je suis assuré que vous ne la referez plus en mission réelle à présent. C’est à cela que servent les simulations.

Le général regarda chaque membre de SG-20 comme pour les soutenir moralement avec son sourire confiant. Puis, alors qu’il pensa que son discours avait touché, continua :

- Maintenant, passons au briefing de votre prochaine mission. Elle devrait être plus calme que les précédentes et devrait assez bien se dérouler, comme celle sur PK6-227 où vous avez fait du bon travail.

- En même temps, la première devait être calme, fit Romain d’un air entendu, en souriant. Hammond opina d’un mouvement de la tête.

- C’est vrai. C’est pour ça que les équipes StarGate doivent être constamment sur leurs gardes et que la plus grande prudence s’impose lorsqu’on explore des planètes inconnues. Cette nouvelle planète se situe aux confins du secteur qui vous a été attribué. Elle pourrait donc se révéler dangereuse mais le MALP que nous avons envoyé n’a trouvé aucun signe de présence Goa’Uld. Vous devrez donc procéder avec précaution. C’est un monde qui à l’air assez développé car la Porte est conservé dans ce qui ressemble à un grand hangar avec toutes sortes d’autres reliques. Voici les dossiers de mission, finit le général en tendant des pochettes aux français.

Ceux-ci les parcoururent rapidement. Puis, Hammond déclara :

- Départ dans deux heures.

***
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Re: [FanFiction] StarGate SG-20 - S1.E08 - Couvre-Feu

Message par BelXander le 04 Sep 2011, 19:43


Les parties pour cet épisode arriveront exceptionnellement uniquement les dimanches. :wink:
6 parties prévues au total.
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Re: [FanFiction] StarGate SG-20 - S1.E08 - Couvre-Feu

Message par BelXander le 11 Sep 2011, 20:52


Voici la partie 2 de cet épisode 8.
Que va nous réserver cette nouvelle planète ?



Le vortex se referma derrière Vincent. Il n’avait pas encore tout à fait pris l’habitude de l’effet que faisait la traversée. C’était quelque chose. Passer la Porte des Étoiles valait tous les manèges possibles. Il fit comme ses camarades et alluma sa torche.
Ils étaient arrivés dans un grand hangar plongé dans l’obscurité. Ils s’aperçurent vite qu’en haut des murs à l’angle du plafond, il y avait quelques fenêtres. Mais à l’extérieur, il faisait nuit noire. Ils pouvaient même admirer quelques étoiles dans le ciel sans nuages. Ils éclairèrent divers objets aux alentours de la Porte et les regardèrent mais rien ne semblait à priori très intéressant.

- Je propose qu’on sorte voir si on a plus de chance à l’extérieur. Tâchons de trouver quelqu’un.

Le groupe n’eut pas de mal à trouver une petite porte dérobée, la grande double porte coulissante du hangar étant fermement verrouillée par un gros cadenas. L’extérieur leur causa une surprise. On aurait dit la Terre. De grands bâtiments se dressaient le long de la rue. Des immeubles de plusieurs étages leur faisaient face. Et au loin, ils purent voir quelques buildings qui n’avaient rien à envier à ceux des plus grandes villes des États-Unis.

- Et bah dis-donc, remarqua Frédérick. Ça, c’est de la ville.

- Ouais, opina Romain. Ça doit pas arriver souvent de tomber sur un monde aussi développé.

- C’est vrai, confirma le major. Les Goa’Uld empêchent les mondes qui sont sous leur domination de trop croitre et prospérer. Ils ne tolèrent qu’un certain niveau de technologies et donc la plupart du temps on se retrouve avec des populations vivant comme au Moyen-âge.

- Ouais. Ils ont trop peur que leurs serviteurs si dévoués ne découvrent le pot au rose et apprennent à se servir de la technologie, renchérit Vincent. Ils verraient vite que leurs soi-disant dieux ne sont que de vulgaires menteurs.

- C’est vrai, fit Loïc. Ce qui peut nous laisser penser que ce monde est indépendant.

- Ou alors, il a été récemment trouvé par les Goa’Uld qui sont intervenus. Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que les bâtiments ont l’air assez miteux et en mauvais état, presque à l’abandon, intervint Frédérick.

- Oui, maintenant que tu le dis…

Vincent regarda plus attentivement les différents immeubles en vue et la plupart semblaient sans vie.

- En plus, on ne voit aucune fenêtre éclairée, remarqua Solaris.

- Effectivement. Mais cela ne veut peut-être rien dire. Si nous allions plus avant ? proposa Romain.

- Oui, allons-y, accepta le chef de mission.

Les français se mirent donc en marche en direction des plus grandes tours de la ville. Même si elles semblaient loin, il y avait plus de chance de voir du monde dans cette direction que dans une autre.
Les lampadaires étaient allumés et bien que leur lumière fût assez faible et diffuse, ils permettaient à SG-20 d’y voir et de se repérer. Mais étrangement, il n’y avait pas un chat dans les rues. Aucune voiture n’était garée le long des trottoirs, aucun détritus ne trainait au sol, et il n’y avait pas la moindre trace de vie. Les explorateurs marchèrent ainsi pendant vingt bonnes minutes sans que la situation n’évolue si ce n’est que les bâtiments se faisaient peut-être plus imposants.
C’est alors qu’ils virent enfin une trace de civilisation. Deux silhouettes se promenaient au loin. Celles-ci eurent l’air d’avoir vu les français et immédiatement se dirigèrent dans leur direction. SG-20 put alors les distinguer un peu plus nettement. C’était deux hommes à ce qu’il semblait, vêtus d’une combinaison de protection complète couvrant tout leur corps telle une armure, casque inclus. On aurait dit des hommes faisant partie des forces d’intervention spéciales, comme le GIGN français. Leur casque était imposant et leur masquait tout le visage faisant en sorte qu’on ne puisse voir ne serait-ce qu’une seule et infime partie de leur peau. La couleur noire de leurs tenues leur permettait de se rendre quasiment furtifs, surtout dans l’obscurité de la nuit.
Ils se rapprochèrent vivement du groupe terrien et un des deux hommes prit aussitôt la parole :

- Que faites-vous dehors à cette heure-ci ? Pourquoi n’êtes-vous pas à votre domicile ?

- Heu, on est…, commença le major Raziel.

- Je m’en fous, coupa le soldat. Vous n’avez pas le droit d’être ici, c’est le couvre-feu.

- Ah… Nous ne savions pas, tenta d’expliquer Alex.

- Tout le monde sait ça. Vous êtes en infraction avec le règlement et le code de conduite, articles 12, 15, 16 et 19, a, c et f, continua l’officier autochtone.

L’autre homme s’était rapproché des français et particulièrement de Vincent. Ce dernier sentait que l’homme en question était d’humeur belliqueuse. Il ne fut pas surpris lorsque le coup vint.
Sans raison, le soldat tout de noir vêtu voulut frapper le lieutenant Necrona. Mais le français s’attendant à un tel geste para le coup sans problème. Le garde fut alors comme abasourdi et bien qu’on ne puisse voir son visage, tous les terriens entendirent sans mal son hoquet de surprise.
Le second garde, d’un geste très rapide, prouvant qu’il était bel et bien un professionnel, sortit un espèce de bâtonnet de sa ceinture. L’objet qui ressemblait à un croisement entre une lampe torche et une télécommande s’activa dans un bruit lorsque le garde fit feu. Un faisceau sortit de l’arme et toucha Vincent. Une sorte de halo électrique entoura alors le lieutenant qui sembla le paralyser. Il s’affaissa et tomba à genoux en esquissant une grimace de douleur.
Les membres de SG-20 avaient réagi au quart de tour et braquaient maintenant leurs Famas sur les deux gardes visiblement très surpris qu’on ose se rebeller contre leur autorité. Les deux hommes avaient eux aussi pointé leurs étranges bâtonnets sur les français. La situation risquait vite de dégénérer, même si l’arme des autochtones n’avait pas l’air très puissante, Vincent commençant déjà à retrouver des sensations.
Raziel devait calmer la situation. Il prit donc la parole :

- Écoutez, nous ne sommes pas vraiment de la région et nous ne voulions de mal à personne. Nous voulons juste…

Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase, les deux gardes ayant profité de l’occasion pour tirer sur les militaires terriens. Avant d’être totalement privé de mouvements, les quatre français eurent le temps d’ouvrir le feu et les détonations des mitraillettes résonnèrent le long de la rue en se répercutant contre les murs des buildings.
Les deux gardes si agressifs s’écroulèrent, raides morts.

***
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Re: [FanFiction] StarGate SG-20 - S1.E08 - Couvre-Feu

Message par BelXander le 19 Sep 2011, 00:03


3ème partie !



Un bruit sourd arrivait aux oreilles de Vincent. Il pensait que cela venait du fait qu’il avait été touché par l’arme étrange des deux gardes querelleurs mais il parvenait maintenant à bien bouger contrairement à ses camarades frappés après lui. Ce son venait donc de l’extérieur. Il se secoua un peu histoire de faire disparaître les fourmillements encore présent dans certains de ses membres et se releva. Il se dirigea vers le major Raziel et lui demanda :

- Ça va, major ?

- Ça peut aller, marmonna celui-ci, sans parvenir toutefois à bouger. Je suis encore tout ankylosé.

- Ça se comprend. C’est pas très agréable leur truc. Et vous, vous allez bien ? s’enquit Necrona en demandant l’état de forme des autres membres de SG-20.

- Bof. J’arrive pas à bouger le petit doigt, répondit Solaris.

- Pareil, fit Zedar.

- Je ne suis pas beaucoup mieux, renchérit Bahamut.

- Vous inquiétez pas, ça passe assez vite. Mais, vous entendez ce bruit ? demanda le lieutenant alors que le bourdonnement se faisait plus proche.

- Un peu.

- On dirait un…

- Un hélicoptère, coupa Vincent en parvenant enfin à associer ce son à ce qu’il représentait.

- Mince, il manquait plus que ça.

- Relevez-vous vite. Il faut partir de là, souffla Necrona.

- T’es marrant. Moi, je peux toujours pas bouger, expliqua Romain.

- Bah, si tu bouges pas maintenant tu risques de ne plus jamais pouvoir bouger d’ici.

Les membres de SG-20 essayèrent alors de bouger les extrémités de leurs membres. C’étaient encore dur et ils ne sentaient pas grand chose. Toutefois, même si c’était assez lent, leurs sensations revenaient. Et ce n’était pas plus mal, car le bruit des pales de l’hélicoptère se faisait maintenant tout proche.
Les français se massèrent les jambes et les bras pour faire circuler le sang et se remirent debout, bien que chancelant. On aurait dit que tout leur corps était touché par de puissants fourmillements et des crampes. Ils ne voyaient toujours pas l’hélicoptère mais le son couvrait la voix maintenant. Le major Raziel dût donc crier pour donner ses ordres :

- On se replie. Direction la Porte des Étoiles.

Alors que ses subordonnés allaient obéir, de nouveaux sons, similaire au précédent mais plus aigus, se firent entendre. Et au bout de la rue, l’équipe SG-20 vit surgir plusieurs objets volants. C’était comme de petits hélicoptères téléguidés que l’on pouvait trouver sur Terre. Mais ceux-ci étaient quand même plus imposants et avaient l’air parfaitement autonomes et surtout, armés.

- On bat en retraite, et plus vite que ça ! ordonna le major français.

Les cinq hommes se retournèrent et se mirent à courir pour fuir les machines qui se dirigeaient droit sur eux. Ils prirent un embranchement, puis une ruelle, mais les petits hélicoptères les suivaient sans mal.

- On n’arrivera pas à les semer comme ça, fit Vincent, en soulevant l’évidence.

- Il faut qu’on trouve un lieu fermé, suggéra Loïc.

Mais ils n’eurent guère le temps de se mettre en quête d’un lieu sécurisé, les objets volants ouvrirent le feu. Plusieurs courtes mais rapides détonations se firent entendre derrière les militaires et ils purent voir les impacts au sol et autour d’eux. Par chance, aucun français ne fut touché. Ils tournèrent alors dans plusieurs ruelles pour éviter que les petits hélicoptères aient de nouveaux l’opportunité d’ouvrir le feu. Mais il était évident qu’ils n’allaient pas pouvoir tenir ainsi indéfiniment. Leur endurance avait ses limites.

- À 3, on se met à couvert derrière ces poubelles et on les explose, hurla le major Raziel en montrant des bennes à ordure située pas loin devant eux.

Il décompta alors et au moment où le « trois » sortit de sa bouche, les cinq soldats plongèrent derrière le couvert des poubelles. Là, ils se mirent rapidement accroupis et visèrent les mini-hélicos. Les Famas entrèrent en action et les machines explosèrent toutes dans de grandes gerbes d’étincelles.


Les cinq français marchaient prudemment dans la sombre ruelle faiblement éclairée par un lampadaire qui avait connu des jours meilleurs. Il faisait toujours nuit sur cette planète et cela était un avantage pour SG-20 qui avait pu en profiter pour mieux se déplacer en se cachant.
Ils longeaient de grands entrepôts et avaient maintenant quitté la zone habitée pour revenir assez proche de leur point de départ. Mais ce n’était pas vraiment la direction du hangar abritant la Porte des Étoiles. Toutefois ils ne pouvaient faire autrement, le quartier de la Porte des Étoiles étant bien quadrillé. Ils avaient rencontrés de nouveaux soldats et avaient dû les abattre. Ces derniers avaient échangés leur bâtonnet paralysant contre de petites mitraillettes, nettement plus dangereuses.
Les terriens voyaient que les grandes rues étaient bien contrôlées par les soldats tout de noir vêtus. Ils attendaient sûrement du renfort pour s’aventurer dans les étroites ruelles assez nombreuses. SG-20 serait en danger une fois ces ruelles quadrillées. Il fallait atteindre la Porte rapidement.

- Comment on procède ? demanda Romain.

- Moi, je propose de continuer ainsi. En prenant les petites ruelles on a moins de chance de rencontrer des ennemis, fit Solaris.

- Peut-être pour le moment, mais plus pour longtemps. Dès qu’ils auront des renforts, ils vont investir les sombres ruelles et là, ça sera vraiment dur de lutter dans un lieu aussi étroit, expliqua Necrona.

- C’est vrai, confirma Raziel.

- Alors, que fait-on. On ne peut pas les attaquer tout de même ? s’exclama Frédérick.

- Non, ce serait de la folie, fit Raziel. Mais il faut réussir à rejoindre la Porte.

- Comment ? s’enquit Solaris.

- Alors là… J’en sais rien, avoua le major.

- On pourrait passer par les égouts, proposa Vincent.

- Quoi ? s’étonna Romain.

- Les égouts. Je doute qu’ils pensent à vérifier là-dedans avant un bon bout de temps. Ça nous laissera de la marge pour atteindre le hangar de la Porte des Étoiles.

- Effectivement. Ça présente de belles perspectives, confirma Zedar.

- Alors on fait comme ça, fit Raziel. Trouvons une bouche d’égout.

Ils avancèrent dans la ruelle mais ne virent rien. Ils regardaient attentivement le sol dans l’espoir d’apercevoir une plaque. Ils savaient que cette ville en était pourvue et en avait repéré lors de leur toute première promenade, qui s’était passé plus tranquillement.
C’est alors que l’attaque survint. Ils ne s’y attendaient pas et furent pris au dépourvu. Heureusement, aucun des premiers tirs ennemi ne toucha les français. Était-ce en signe de sommation, ou était-ce juste un manque de précision, les terriens ne sauraient le dire. Ceux-ci n’attendirent pas de le savoir et répliquèrent immédiatement en se mettant à l’abri comme ils purent derrière différentes caisses et kiosques abandonnés. Les soldats tiraient des fenêtres d’entrepôts et étaient très dur à toucher. Vincent essayait de tirer quelques courtes rafales en direction d’une fenêtre, mais le soldat après avoir lui même tiré une rafale se baissa pour ne rien laisser apparaître de son corps. SG-20 était en position de faiblesse.
Après quelques secondes d’inaction, une voix provenant d’un haut-parleur s’exclama :

- Rendez-vous immédiatement et il ne vous sera fait aucun mal. Si vous continuez à résister nous serons obligé de vous tuer pour assurer la sécurité de notre ville. Toute action contre le Consortium est sévèrement punie. Si vous continuez à vous rebeller, vous le paierez cher. Nous vous sommons de vous rendre. Nous pouvons user de moyens de dissuasion beaucoup plus efficace et dévastateur que ces simples armes de poings, prévint la voix.

- Nous voulons simplement retourner chez nous ! cria Raziel. Nous ne sommes pas de cette planète et nous ne savions même pas que nous avions enfreint des lois.

- Le mensonge est sévèrement réprimandé. La mystification et l’affabulation ne sont pas autorisées par le Consortium. Pour ses paroles vous serez emprisonné 5 ans de plus que la peine que vous risquez pour rébellion et résistance, fit la voix.

- Mais nous ne connaissons même pas ce Consortium, essaya d’explique le major. Pouvons-nous parler à un responsable ?

Après un long silence pendant lequel les français ne furent pas rassurés, la voix reprit :

- J’ai eu des instructions. Pour la sécurité de nos citoyens, vous devez être stoppés par tous les moyens. Je suis désolé. L’idée de rébellion et la transmission de pensées farfelues ne peuvent être répandues. Si vous ne vous rendez pas dans les cinq secondes, vous serez tués.

- Charmant, souffla Zedar.

- Attention, fit Necrona alors qu’un étrange objet passait par une fenêtre.

***
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Re: [FanFiction] StarGate SG-20 - S1.E08 - Couvre-Feu

Message par BelXander le 25 Sep 2011, 19:15


Voici la suite !
Quel est donc cet étrange objet ?
Pour le savoir, il faut lire.



L’objet était de forme ovale et ne rebondit pas au sol. Il se colla au bitume par l’une de ses extrémités et s’ouvrit en bipant. Un son strident en sorti et sembla pulvériser les tympans des terriens. Ils se tinrent tous la tête et s’écroulèrent au sol. Ils avaient l’impression que leur cerveau se liquéfiait et allait leur sortir par les oreilles. Alors que des points noirs et rouges apparaissaient en dansant devant les yeux du major et que sa vision se troublait, ce dernier prit son arme et tira en continu en direction de l’étrange objet. Après quelques ratés, plusieurs balles réussirent à exploser l’objet ovale. Le son se coupa immédiatement et les français se sentirent tout de suite mieux.
Mais les soldats présents aux fenêtres se remirent à bouger. Des tirs rebondirent sur les parois des poubelles ou des kiosques abandonnés qui protégeaient quelque peu les explorateurs. Il ne fallait pas que la situation s’éternise. La position des autochtones était nettement plus avantageuse.

- Utilisez vos grenades ! fit subitement Vincent en ouvrant une de ses poches pour prendre l’objet en question.

Il la dégoupilla rapidement et d’un geste souple lança la grenade en direction d’une fenêtre cassée d’où provenait des tirs. Le petit objet explosif entra sans mal et une seconde après la pièce était soufflée. Les autres français imitèrent le lieutenant Vincent Necrona et après plusieurs explosions, ils ne restaient plus de soldats ennemis.

- Bien joué. Tout le monde est encore en un seul morceau ? voulu savoir le chef d’équipe.

- Ça peut aller, souffla Romain en se relevant.

- Moi j’ai mal aux oreilles, expliqua Necrona en se trifouillant les oreilles avec son petit doigt.

- Et moi donc, fit Raziel.

- Ça va pour moi, informa Solaris.

- Moi aussi, finit Zedar.

- OK. On ferait mieux de bouger.

- Ouais, firent les quatre autres terriens en amorçant leur course.


Les français de SG-20 couraient depuis seulement quelques minutes lorsqu’ils retombèrent sur cinq soldats en patrouille qu’ils réussirent à vaincre. Il fallait vite qu’ils trouvent une bouche d’égout pour ne pas se faire prendre dans de petites échauffourées comme les précédentes et qui pouvaient se révéler extrêmement dangereuse.
Les français se demandaient pourquoi les soldats voulaient les tuer, et quelle société pouvait exister dans ce pays. En tout cas, la politique avait l’air horriblement dure et ferme. La liberté ne devait pas être un concept très répandu dans la région.
Une voix s’éleva dans la ruelle qu’ils parcouraient les faisant tous sursauter. Ils s’aperçurent la seconde d’après qu’il n’y avait pas quoi. C’était une voix bien connue, celle du général Hammond.
SG-20 se mirent à couvert pour pouvoir discuter avec leur commandant.

- SG-20, ici le SG-C, me recevez-vous ? J’ai une information urgente à vous transmettre. Je répète, SG-20, ici le général Hammond.

- Ici, SG-20. On vous écoute.

- Il faut que vous reveniez immédiatement à la Porte des Étoiles pour rentrer sur Terre le plus tôt possible.

- Pourquoi cela ?

- Le docteur Felger a voulu essayer une de ses nouvelles inventions qui touche la Porte des Étoiles. Mais ça a dégénéré. Il a injecté un virus, le Vengeur, à une Porte pour que celle-ci ne puisse plus s’ouvrir de son coté. C’était censé empêcher les Goa’Uld d’utiliser leurs Portes. Mais par malchance, le virus se propage et commence à toucher toutes les autres Portes. Si vous ne faites pas vite, votre Porte des Étoiles pourrait être coupée le temps que l’on s’occupe de la situation. Samantha Carter essaye de trouver une solution au problème. Mais il serait préférable que vous rentriez.

- Compris. De toute façon, c’est ce que l’on comptait faire. Ce monde est assez étrange. On s’est fait attaquer par des soldats sans raison et on est maintenant poursuivis pour rébellion et idées contestables. On va essayer de passer par les égouts pour rejoindre la Porte au plus vite.

- Bien. Soyez prudents et ne prenez pas de risques inconsidérés. Je vous recontacte dans une heure si je vous ne vois pas d’ici là.

- Compris. SG-20, terminé.

- Bonne chance. SG-C, terminé.

Les français se regardèrent d’un drôle d’air, quand un d’entre eux prit la parole.

- Il ne manquait plus que ça.

- Ouais.

- Je n’ai pas vraiment envie d’être coincé sur cette planète.

- Moi non plus.

- Alors allons vite à la Porte. Le temps est compté.

Les terriens reprirent leur course, prudemment. Il ne leur fallut pas longtemps pour enfin trouver ce qu’ils cherchaient. Une plaque d’égout. Ils la retirèrent et passèrent les uns après les autres dans l’étroit passage. Ils refermèrent bien la bouche d’égout pour que l’on ne puisse pas deviner qu’ils étaient descendus par là. Puis, ils reprirent leur parcours, plus rapidement en essayant de se repérer pour ne pas se perdre dans le dédale de couloirs.
C’était labyrinthique et les militaires perdirent beaucoup de temps à essayer de savoir quelle voie il fallait prendre pour retrouver le hangar de la Porte des Étoiles. Il y eut plusieurs avis divergents à chaque intersection et ces petites conférences n’aidaient pas les français à se sentir mieux. La sensation de claustrophobie ajoutée à celle du risque encouru leur mettait les nerfs à vifs.
Alors qu’ils pensaient enfin arriver au hangar, ils tombèrent sur quelques soldats. Les hommes en combinaison étaient eux aussi descendus dans les égouts pour patrouiller. Heureusement, les français leur tombèrent dessus par surprise. Ils restèrent à couvert derrière un mur et arrosèrent le couloir dans lequel se tenaient les autochtones. Les quelques survivants tirèrent tant bien que mal en direction des français en essayant de courir se mettre à l’abri. Ils n’eurent pas le temps, des projectiles les tuant dans leur course.
Les terriens reprirent un rythme lent pour contrer ce genre de menace. Ils avaient l’air de ne pas avancer et tous pensaient à la Porte des Étoiles. Allaient-ils arriver à temps ? Ou la Porte serait-elle bloquée par le Vengeur ? C’était la grande interrogation.
Il ne leur fallut plus longtemps pour repérer enfin le nom de la rue sur laquelle donnait le hangar servant de dépôt où était entreposée la Porte. Il était affiché sur une pancarte à une intersection de couloir. C’était comme ça qu’ils avaient pu naviguer dans ce labyrinthe, se fiant à leur mémoire pour se rappeler des noms de rues empruntées.
Ils trouvèrent une bouche d’égout et l’ouvrirent doucement pour jeter un œil. Tout semblait calme. Ils l’ouvrirent en grand et sortirent les uns après les autres, en couvrant toutes les directions. Il n’y avait pas âme qui vive dans le coin, heureusement. Ils replacèrent rapidement la plaque métallique et se précipitèrent vers le hangar. Ils reprirent la petite porte donnant sur la rue latérale.
Quelle ne fut pas leur joie de revoir la Porte des Étoiles. Ils avaient réussi à éviter le plus gros du danger et souhaitaient tous rentrer au bercail. Mais allaient-ils le pouvoir ? La Porte des Étoiles allait-elle fonctionner ou était-elle déjà paralysée par le virus du docteur Felger ?

***
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Re: [FanFiction] StarGate SG-20 - S1.E08 - Couvre-Feu

Message par BelXander le 02 Oct 2011, 14:58


Voici la 5ème et avant-dernière partie de cet épisode 8 !
Bonne lecture.


SG-20 s’était placé autour du DHD. C’était le moment de vérité. La Porte allait-elle s’activer ou rester inerte ?
Le lieutenant Necrona se mit à entrer les premiers symboles des coordonnées de la Terre. Les boutons du DHD s’illuminèrent laissant présager quelque chose de positif. Comme pour appuyer les pensées des français, le cercle interne de la Porte se mit à tourner sur lui-même rapidement pour entamer l’activation des différents chevrons. Une fois les six premiers symboles entrés, Vincent appuya avec ferveur sur le cercle orange en espérant de toutes ses forces que le vortex apparaisse.
Le chevron le plus haut placé sur l’édifice circulaire s’enclencha, mais au plus grand désespoir des français, il y eut un petit bruit et rien ne se produisit si ce n’est que les chevrons perdirent toute coloration.
La Porte était paralysée. Elle ne pouvait s’activer car elle avait due être touchée par le virus, le Vengeur. Cela mettait SG-20 dans une très mauvaise posture.

- Pas de chance, la Porte est touchée par ce satané virus, souffla Bahamut.

- Espérons qu’on ne se fasse pas repérer avant que la Porte ne re-fonctionne.

- Ça, c’est pas dit. Ils quadrillent tous les secteurs, ils risquent de nous tomber dessus à un moment ou à un autre.

- Il ne faut pas rester là, fit immédiatement Romain Bahamut.

- Vous avez bien raison, lieutenant, fit le capitaine Zedar avec un sourire.

- C’est sûr, si les soldats du Consortium nous trouvent ici, ils risquent de sécuriser la zone et ça va être serré pour reprendre la Porte quand le problème sera résolu et qu’on voudra rentrer, expliqua Necrona.

- Tâchons de trouver un lieu tranquille où l’on ne risque pas de nous retrouver et attendons des nouvelles de la Terre, proposa alors Solaris.

- Qu’est ce qu’on attend, lâcha le major en prenant les devants et en quittant l’entrepôt suivi de son équipe, tout en jetant des regards alentour pour ne pas être pris au piège.

Les cinq terriens avancèrent rue par rue, le plus prudemment possible. Ils ne souhaitaient pas rencontrer un nouveau détachement de ce maudit consortium ni retomber dans une embuscade piégeuse où le danger de se faire toucher, voire tuer, était très important. Après dix minutes de marche sans mauvaises rencontres, ils arrivèrent près d’un fleuve. Il y avait de grands hangars désaffectés qui pouvaient servir de cachette.

- Qu’est-ce que vous dites de ça ? demanda Solaris.

- C’est trop repérable. Essayons de trouver un truc moins voyant, peut-être plus près du fleuve, fit le chef d’équipe en continuant sa marche vers la rive.

Il regarda rapidement s’il y avait une possibilité pour s’abriter mais ce n’était pas le cas. Il y avait juste un petit appontement et quelques passerelles sur pilotis donnant sur de vieux bateaux de pêche. Alors un bruit familier se fit entendre. C’était le son que faisaient les mini-hélicoptères. Et il y en avait au moins trois.
Les français ne se firent pas prier et détalèrent. Ils sprintèrent vers l’entrepôt abandonné le plus proche pour s’y réfugier. Ils réussirent à entrer sans problème par une vieille porte qui avait les charnières rouillées et qu’ils purent enfoncer facilement. Ils tachèrent de la remettre en place pour que les hélicoptères de reconnaissance ne les repèrent pas.
Ils restèrent immobiles en attendant que les hélicoptères s’éloignent. Mais ces derniers restèrent longtemps dans la zone à leur recherche. Après plus de dix minutes, les petits hélicoptères s’éloignèrent et le silence revint.

- Parfait. Vérifions que cet entrepôt soit bien vide avant de nous installer, ordonna Raziel.

Ils prirent leur temps pour sécuriser la zone et une fois qu’ils furent tous sûr que le hangar dans lequel ils avaient élu domicile était bel et bien inoccupé, ils se posèrent dans un des anciens bureaux d’administration.

- J’espère qu’ils ne vont pas mettre trop de temps à réparer la Porte, fit le capitaine Zedar.

- Ouais.

Ils n’étaient pas rassurés et étaient tous sous tension. Le fameux Consortium pouvait les retrouver à tout moment et ça serait alors très compliqué de les semer à nouveau.
Ils attendirent donc dans l’expectative quand la radio grésilla et qu’une voix demanda :

- SG-20 ? Ici le général Hammond, est-ce que vous me recevez ?

Le Major Raziel prit sa radio avant de dire :

- Ici le major Alex Raziel, je vous reçois cinq sur cinq, général.

- Bien. J’ai peur de comprendre que votre Porte a été touchée elle aussi ? tenta le général Hammond, n’ayant pas vu les français rentrer.

- Effectivement. Nous pensions arriver à temps, mais nous avons été ralentis par des forces hostiles. Et lorsque nous avons voulu rentrer, la Porte ne s’est pas activée.

- Je vois, fit le texan, à la radio, avant de donner un peu plus d’informations. Notre Porte sera épargnée par ce problème, on pourra donc vous contacter régulièrement pour prendre et donner des nouvelles. Je tiens à vous rassurer tout de suite, le major Carter travaille en collaboration avec le docteur Felger pour résoudre le problème. Ils pensent pouvoir lancer un contre-virus à l’aide de notre Porte pour qu’il se répande dans le système comme le fait le Vengeur actuellement. Je suis sûr qu’ils ne mettront pas longtemps pour réparer tout ça et rétablir la situation.

- Et combien de temps estimez-vous que cela prendra ? voulut quand même savoir Alex.

- Je ne peux pas le dire. Quelques heures quand même, je pense.

- D’accord.

- Avez-vous réussi à vous cacher ? demanda le texan. Vous n’êtes pas au hangar de la Porte, car le MALP ne détecte personne.

- Non, on a quitté les lieux pour que les soldats ennemis ne l’investissent pas et pour que nous puissions y retourner sans problème lorsque le virus sera supprimé. Nous sommes à vingt minutes, dans une zone fluviale, à l’abri, cachés dans un autre hangar. On pense pouvoir tenir ici quelques heures avant d’être trouvés.

- Entendu.

- Et on se déplacera sûrement lorsque les hélicoptères de surveillance se feront trop présents dans notre zone pour en investir une autre, qui espérons-le, aura déjà été quadrillée.

- C’est un très bon plan. Soyez tout de même prudent si vous vous déplacez, recommanda le général. SG-C, terminé.

Puis, la radio redevint muette.

- Bon, bah il ne nous reste plus qu’à attendre.

- Ouais.

- C’est dommage, je n’ai pas pris mon jeu de carte, cette fois-ci...

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Re: [FanFiction] StarGate SG-20 - S1.E08 - Couvre-Feu

Message par BelXander le 09 Oct 2011, 21:29


Et voici la dernière partie de l'épisode 8 de SG-20 !


Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’ils attendaient. Ils étaient tous impatients de recevoir des nouvelles de la Terre, de bonnes nouvelles. Quelques hélicoptères étaient passés dans le courant de la nuit mais cela n’avait jamais duré, ni inquiété les français. Ils pouvaient voir par les quelques fenêtres encrassées que la nuit commençait à céder sa place au jour, l’horizon se faisant de plus en plus clair.
Un nouvel hélicoptère passa. Suivi quelques minutes plus tard par un autre. Les terriens n’y firent même pas attention. Grave erreur.
Ce fut un bris de verre qui les prévint. On les attaquait. Comment avaient-ils été repérés ? Ils ne pouvaient le dire, mais une chose était sûre, les soldats du Consortium avaient de la ressource.
Immédiatement après le bruit du verre cassé, les cinq hommes entendirent un objet rebondir. Puis, une petite explosion eut lieu avant que de la fumée n’apparaisse. Les ennemis avaient lancé des fumigènes. C’était bien joué.
Rapidement, les français se levèrent et quittèrent le bureau en se couvrant le visage et en commençant à tousser. L’arme à la main, ils avancèrent en direction de la porte par laquelle ils étaient entrés. Mais elle devait être sévèrement gardée, comme toutes les sorties. Heureusement, les terriens avaient eu le temps d’étudier leur environnement et avaient repéré un conduit menant dans un couloir souterrain qui menait au final à l’extérieur.
Le major retira la grille métallique et entra, suivi de ses hommes. Ils se dépêchèrent pour éviter d’inhaler trop de gaz et arrivèrent enfin au sombre couloir. Avant de suivre le groupe pour sortir de là, le lieutenant Bahamut dégoupilla une de ses grenades et la lança dans le conduit d’aération qu’ils venaient d’emprunter. L’explosion eut pour effet d’abattre une partie du mur et de rendre inaccessible le couloir par ce conduit. Cela devrait, l’espéraient-ils, leur permettre de gagner un temps précieux. Si des troupes ennemies ne les attendaient pas au bout du couloir.
Par chance, ce ne fut pas le cas. Ils se retrouvèrent donc rapidement dans une ruelle entourée de petits immeubles. Là, ils firent plus attention et avancèrent en ouvrant l’œil. Et ce n’était pas une mauvaise idée, car un groupe de soldat surgit à un croisement. Les membres de SG-20 se mirent à couvert comme ils purent alors que les soldats ennemis ouvrirent le feu. Les projectiles fusaient de part et d’autre. L’arme des hommes du Consortium n’avait pas l’air très précise et peu de balles étaient réellement dangereuses. Les français quant à eux ne tiraient que de courtes rafales, non seulement pour être plus précis mais aussi dans le but d’économiser de précieuses munitions. De nombreux soldats à combinaison noire tombaient. Mais il était évident qu’ils avaient dû demander du renfort. SG-20 devait se dépêcher. Le capitaine Solaris lança une grenade qui sema la panique dans les rangs ennemis et quelques secondes plus tard, c’en était fini.
Les explorateurs venus de la Terre reprirent leur chemin, plus prudents que jamais. Après quelques minutes de marche et une seule petite altercation, ils trouvèrent un nouvel abri. C’était un petit garage situé au fond d’une étroite et ténébreuse allée. Ils savaient tous qu’ils n’auraient pas autant de temps ici que dans l’entrepôt le long du fleuve. Il suffisait pour le Consortium de suivre la piste des différentes attaques que SG-20 avait subies pour établir un périmètre de recherche. Ils seraient donc vite repérés. Mais ils espéraient quand même gagner une heure avant de devoir repartir. C’était épuisant d’être ainsi poursuivi. Non seulement physiquement, mais aussi psychologiquement. C’était très dur mentalement de ne pas savoir à quoi s’attendre. Ils ne pourraient tenir indéfiniment.
Ils souhaitaient tous avoir des nouvelles de la Terre pour qu’ils puissent rentrer. Mais que pouvait bien faire le major Carter ?

- Hé ! Regardez ce que j’ai trouvé, s’exclama Necrona en soulevant une bâche.

Tous les regards se tournèrent vers lui et vers sa découverte. C’était un véhicule. Un vieux pick-up au design étrange et qui n’avait pas l’air de toute jeunesse mais qui en avait peut-être encore dans le ventre. Aussitôt, les cinq hommes se mirent au travail pour voir si cette voiture pourrait les conduire à leur but. Après quelques retouches dans le moteur et un bon dépoussiérage, le moteur consentit à démarrer.

- Ça marche ! s’écria Zedar, soulagé.

- C’est moi qui conduit, fit alors Bahamut.

- Alors là, t’as le droit de rêver, rétorqua Solaris. C’est moi qui prendrai le volant.

- Tu parles. T’es pilote de chasse, pas de pick-up, objecta Zedar.

- C’est moi qui l’ai trouvé, c’est donc à moi de le conduire, dit Vincent.

- Tirons à la courte paille, suggéra Raziel en soupirant devant l’enthousiasme de ses hommes à vouloir tout simplement conduire une voiture.

Le hasard voulut que ça soit le major qui conduise. Les autres membres de SG-20 furent un peu déçus mais se reprirent vite. Un nouvel hélicoptère se faisait entendre. Ils grimpèrent tous dans le véhicule, Alex Raziel au volant et ses quatre compatriotes sur la planche arrière. Ils avaient pris le Famas de leur supérieur pour se donner toutes les chances.
Ils attendirent alors le signe d’une quelconque attaque. Ce ne fut pas long. Après cinq minutes, la porte du garage sauta et quelques tirs s’écrasèrent sur le mur du fond.
Alex Raziel lança le pick-up dans un démarrage sur les chapeaux de roue. Les soldats en combinaison furent si surpris qu’ils ne purent que regarder le véhicule filer. Toutefois, l’hélicoptère les suivait. Cette fois-ci c’était un vrai, et non de petits hélicoptères de surveillance à l’efficacité douteuse. Deux hommes étaient postés sur ses flancs et commencèrent à tirer en se relayant en fonction d’où se tenait l’hélicoptère par rapport au pick-up. Des balles se logèrent sur le toit et dans le bitume de la route. Par chance, toujours aucun membre de SG-20 ne fut touché. Alex Raziel avait beau changer de direction le plus souvent possible, face à un hélicoptère c’était dur de tenir la cadence. Les quatre français qui se tenaient à l’arrière du pick-up tiraient de temps à autre sur l’hélicoptère dans le vain espoir de l’abattre. Mais ce n’était pas évident.
En plus de tout cela, la radio du major se réanima. La voix du général Hammond annonça :

- SG-20, ici le SG-C, je tiens à vous dire que la Porte est de nouveau fonctionnelle. Je répète, même si vous ne pouvez me répondre, la Porte des Étoiles re-fonctionne.

Cela soulagea grandement le major qui avait maintenant un objectif à atteindre et n’était plus obligé de tourner en tout sens dans cette zone morte de la ville. Après un virage particulièrement violent, il mit sa main à la radio pour dire :

- On est poursuivi, mais on essaie de rentrer le plus vite possible. SG-20, terminé.

Puis il reprit le volant à deux mains. Il avait besoin de toute sa concentration pour éviter les tirs de l’hélicoptère.

- Ici le SG-C, nous avons compris et nous vous attendrons en conséquence. SG-C, terminé.

Le lieutenant Necrona n’arrêtait pas de toucher l’appareil ennemi mais celui-ci n’avait toujours pas l’air d’en souffrir. Il était étonnement résistant pour un hélicoptère. Tous ses camarades effectuaient la même manœuvre, à savoir de courtes rafales parfaitement bien visées dans les moments les plus calme et pourtant l’hélicoptère continuait comme si de rien n’était, même s’il avait déjà perdu trois tireurs et qu’il n’en restait plus qu’un, signe qu’il n’y avait pas d’autre remplaçant à bord. Les tirs ennemis étaient donc moins nombreux mais n’en demeuraient pas moins dangereux. Après quelques virages rapides, l’hélicoptère commença à fumer de l’arrière. Heureusement, se dit Vincent Necrona, car ils n’avaient plus beaucoup de munitions. Après deux nouvelles rafales, l’hélicoptère prit feu et la fumée devint noire. L’appareil perdit de l’altitude et alla s’écraser quelques rues plus loin.
Mais ils n’étaient pas au bout de leurs peines. Deux jeeps militaires apparurent et engagèrent la poursuite en tirant en tout sens. Ils arrosaient plus les français qu’ils ne leur tiraient réellement dessus. Leur manque de précision était phénoménal. À croire que tous les soldats du Consortium n’avaient pas tous le même niveau d’entrainement… Une aubaine pour les français.

- Ils doivent avoir des munitions à ne plus savoir qu’en faire et comme les rebellions ont l’air très rares, ils en profitent et s’amusent en tirant sans s’arrêter même s’ils touchent plus les immeubles alentour que leur cible, s’écria Necrona en rigolant histoire de détendre un peu l’atmosphère.

Les français tiraient toujours avec une forte précision, mais les balles se faisaient maintenant rares. Une jeep fut gravement touchée et dût s’arrêter. Après quelques nouvelles rues, les français reconnurent le coin. C’était la zone de la Porte. Mais que faisaient-ils là, se demanda Necrona, ne sachant pas que le major avait eu un contact avec le SG-C.
Vincent espérait que le major avait eu de bonnes nouvelles et qu’ils allaient pouvoir utiliser la Porte.
Et comme pour confirmer ses souhaits, le pick-up prit la route du hangar qui abritait la Porte des Étoiles. Alex Raziel freina brusquement en s’arrêtant devant l’entrepôt par lequel ils étaient arrivés sur ce monde de fou. Le capitaine Solaris réussit à toucher un pneu de la jeep qui les suivait toujours, obligeant les soldats du Consortium à s’arrêter. Mais ces derniers se jetèrent dehors et coururent en direction des français dans l’espoir des les stopper. Alors que SG-20 s’éloignait du pick-up qui leur avait permis de fuir, celui-ci explosa dans une grande gerbe de flammes et d’étincelles. Le souffle propulsa les terriens en avant, leur faisant gagner quelques mètres au prix de belles brûlures.
Les français n’avaient plus de munitions pour leur Famas, aussi avaient-ils pris leur Beretta. Ils ne restaient plus que quatre soldats à leur poursuite. Le lieutenant Bahamut réussit à en abattre deux en se relevant pendant que Solaris et Zedar en tuèrent chacun un. Ils furent ainsi soulagés et la tension retomba quelque peu.
Néanmoins, ils ne se firent pas prier et se précipitèrent vers la porte d’accès, sur le coté du hangar. Ils regardèrent l’édifice des Anciens avec satisfaction et Necrona recomposa l’adresse de la Terre. Tous eurent alors l’horrible pressentiment que ça ne marcherait pas et que le virus Vengeur était toujours actif. Drôle de pensée. Mais ils avaient vécu une drôle de nuit ici. Et, bien qu’à leur montre il soit 23 heures, heure terrienne, le soleil matinal de cette planète réussit à percer par les fenêtres pour illuminer la pièce emplie de vieilles reliques couvertes de poussière. Ce fut ainsi éclairé que le vortex bleuté de la Porte des Étoiles apparut.



Cet épisode est donc terminé.
On se retrouve dans 2 semaines pour le début de l'épisode 9 ! (et ouais, je prends une semaine de vacance ^^)
Le rythme de sortie repassera peut-être sur du classique par contre. (2 par semaine donc, mercredi et dimanche)
A voir.

Merci pour votre fidélité.
Si vous avez des critiques, des félicitations à adresser (on sait jamais ^^), ou toute autre remarque, n'hésitez pas à poster. :wink:
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