Parce qu'en ces temps écologiquement troublé, ou plutot que de revoir nos habitudes de consommation, nous faisons le choix de faire confiance en les progrès à venir de la science, voici quelques lueurs d'espoir: - prises sur
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1334.htm -
Séquestrer le dioxyde de carbone (CO2) est l'un des défis majeurs que doivent relever les scientifiques pour lutter contre le réchauffement climatique et ses conséquences. Dans ce domaine, des chimistes français de plusieurs laboratoires associés au CNRS(1) viennent d'établir un record. Créé par l'équipe de Gérard Férey à l'Institut Lavoisier (CNRS / Université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines), MIL-101 est le matériau le plus performant pour stocker le CO2, principal gaz à effet de serre. Ces travaux sont publiés sur le site Internet de la revue Langmuir.
Réduire la teneur en dioxyde de carbone dans latmosphère savère, de nos jours, une priorité. Les chimistes lont très vite compris en concevant des matériaux poreux, capables de piéger ce gaz. Des chercheurs de différents laboratoires associés au CNRS1 viennent de montrer que la poudre MIL-101 (Matériau de lInstitut Lavoisier) constitue le meilleur matériau actuel pour le stockage du CO2 à température ambiante :
un mètre cube de ce matériau est capable de stocker près de 400 m3 de gaz carbonique à 25°C contre 200 m3 de CO2 pour les meilleurs solides commercialisés actuellement.
Ce résultat remarquable est possible grâce à une excellente maîtrise de la structure de ce solide. Les chimistes de lInstitut Lavoisier sont les seuls, à ce jour, à être capables de synthétiser un matériau dont la taille des pores (3,5 nm) permet de capter autant de dioxyde de carbone(2). Leurs travaux ont non seulement révélé les performances prometteuses de ce solide mais également permis de comprendre, expérimentalement et théoriquement, le mécanisme de fixation du CO2 dans les pores.
Ce matériau devrait trouver de nombreuses applications industrielles, ce qui pourrait aider à lutter contre le réchauffement climatique. Mais les chercheurs ne veulent pas sarrêter en si bon chemin. Ils conçoivent déjà une nouvelle génération de ce matériau ayant des capacités de stockage encore plus importantes.
Trois chercheurs du Pays de Galles ont conçu un boîtier miracle capable de capturer les gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, comme le dioxyde de carbone ou l'oxyde nitreux. Cette "Greenbox" s'installe en théorie à la place du pot d'échappement des voitures, mais aussi des autocars, des bus et des poids-lourds. Le dispositif peut également être utilisé dans l'industrie lourde et dans les centrales électriques.
Une fois capturé, le dioxyde de carbone "peut être transporté et et relaché dans un environnement contrôlé" a expliqué à l'agence Reuters, Ian Houston, ingénieur du trio. Le contenu est alors utilisé pour nourrir des algues génétiquement modifiées. Celles-ci peuvent ensuite être broyées pour produire des biocarburants utilisables par les voitures flexi-fuel.
Ils estiment que 400 hectares de culture d'algues seraient suffisants pour traiter l'ensemble des émissions produites par toutes les voitures de Grande-Bretagne.
Au cours des deux dernières années, les trois chercheurs ont testé la Greenbox à 130 reprises, avec un taux de capture situé entre 85 et 95%. Leur prochaine étape : réduire la taille du boîtier afin de le rendre compatible à tous les modèles de voitures particulières. Toyota et General Motors, les deux premiers producteurs de voitures au monde, pourraient être intéressés par cette invention.